On suppose que les abeilles transforment les principes actifs des plantes en atténuant les principes nocifs
Les miels toxiques
Plantes nocives

Le miel se comporte comme un produit vivant, transmettant les propriétés des plantes dont il est issu. On peut donc supposer qu'il se ressentira de la qualité biologique du milieu floral
Comme certaines fleurs sont toxiques, il n'est pas exclu d'imaginer que les abeilles peuvent récolter un nectar également toxique, qui donnerait un miel "poison".
C'est bien ce qui peut se produire dans la réalité et l'on connaît quelques cas isolés ici ou là dans le monde, en Sibérie, en Nouvelle-Zélande ou au Japon.
Car si les plantes toxiques ne sont pas rares, rarissimes sont les miels responsables d'une intoxication.
En ce qui concerne les plantes toxiques, il y a controverse. Certains auteurs citent l'exemple d'un miel de digitale toxique. D'autres affirment, au contraire, que des prélèvements après butinage de nectar de digitale n'ont pas révélé dans le miel les éléments toxiques de la fleur.
On ne retrouve pas non plus les principes toxiques du pavot dans le nectar issu de ces fleurs. On pourrait supposer que les abeilles transforment, à leur et à notre profit, les principes actifs des plantes pour ne conserver que les éléments positifs ou en atténuant les principes nocifs.

Insecticides et pesticides

Malgré la réglementation des insecticides en période de floraison, bien des ruchers sont parfois dépeuplés parce que les abeilles ont puisé le nectar des fleurs traitées.
Certains prétendent toutefois que les abeilles s'éloignent des plants porteurs de pesticides.
Toujours est-il que l'on peut affirmer que, la plupart du temps, elles payent de leur vie, et au détriment de l'apiculteur, toute erreur de leur instinct dans ce domaine. Mais cette affirmation rassure plutôt quant à la valeur biologique du miel.
Reste donc à prouver que les éléments vénéneux d'une plante se retrouvent dans le nectar issu de cette plante.