Découverte des bienfaits et des vertues du miel

Le miel de metcalfa

Le miel de metcalfa est un miellat très foncé, aromatique et intense, peu sucré et très visqueux, qui se caractérise par une bonne longueur en bouche
Découverte du miel de metcalfa
Décrit par Henri Clément dans son Guide des miels, le miel de metcalfa est le "petit dernier de la production française, encore méconnu, le seul à être caractérisé par le nom d'un insecte ; d'origine américaine, introduit accidentellement en Italie dans les années 1980, Metcalfa primosa a rapidement colonisé le sud de la France (régions PACA et Languedoc-Roussillon) ; il exsude un abondant miellat, issu d'une grande variété de végétaux.
Très foncé, aromatique (balsamique), intense, peu sucré, très visqueux, il se caractérise par une bonne longueur en bouche.

Lieu de récolte du miel de metcalfa
Provence, Côte d'Azur, Languedoc et Roussillon

Date de Floraison
Courant juillet-août. Abondante et régulière.

Volume et période de récolte du miel de metcalfa
Très importante, elle constitue une production non négligeable.

Couleur et teinte du miel de metcalfa
Ambré foncé, presque noir.

Parfum et saveur du miel de metcalfa
Odeur balsamique soutenue, fruitée.
Son goût puissant, peu sucré mais sans amertume, demeure longtemps en bouche.

Cristallisation du miel de metcalfa
Caractérisé par une forte viscosité, ce miel se solidifie très lentement.

Conservation du miel de metcalfa
Excellente.

Notes et informations complémentaires sur le miel de metcalfa
Petit dernier de la production française, encore méconnu, ce miel est le seul à être caractérisé par le nom d'un insecte.
D'origine américaine, introduit accidentellement en Italie dans les années 1980, Metcalfa primosa a rapidement colonisé le sud de la France.
Il exsude un abondant miellat, issu d'une grande variété de végétaux.
Comme les miellats de façon générale, le miel de metcalfa est riche en oligo-éléments.
Metcalfa primosa occasionne parfois de sérieux dégâts aux cultures et il est donc prévisible, au grand dam des apiculteurs, que les agriculteurs chercheront à l'éradiquer ou, du moins, à en contrôler le développement.
Certaines zones ont déjà connu des accidents insecticides, mais l'INRA travaille depuis plusieurs années à l'introduction d'un prédateur pour sauvegarder les surfaces agricoles.
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