On trouve actuellement dans le commerce de la cire d'abeille pure utilisable pour la fabrication des produits ménagers
Usages de la cire d'abeille

La cire, nommée CERA par les Latins, CEROS par les Grecs et WAX par les Anglais, est un complexe d'où l'on isole des esters d'acides gras et des alcools à poids moléculaire élevé tels que l'alcool cérotique et l'alcool mélissique.
Elle est soluble dans divers liquides organiques, particulièrement dans l'essence de térébenthine.
De la cire d'Abeille dissoute dans l'essence de térébenthine nourrit le bois des meubles et des parquets et les recouvre d'un enduit protecteur et brillant. Non seulement, elle embaume agréablement les locaux ; mais encore en jouant avec la lumière, elle les rend plus gais et plus sympathiques.
D'autre part, elle écarte les insectes et contribue à la purification de l'atmosphère.
L'air en frôlant les objets qu'elle protège, s'électrise, donc s'active et favorise la respiration ample.
Signe de propreté et d'élégance, l'encaustique est une "assainisseuse" de choix qu'on a tort d'abandonner. C'est une arme dans la lutte contre les microbes qui envahissent sans cesse les appartements urbains et contre les poussières qui les véhiculent.
Elle appartient à l'arsenal de l'aromathérapie, par conséquent, son emploi est une nécessité, surtout dans les cités, surtout dans les chambres de malades, et quand les épidémies grippales et l'humidité sévissent.
Sa supériorité sur les silicones et les divers produits d'entretien synthétiques ne se discute pas, quand il s'agit de l'hygiène de la maison.

Autrefois, on recouvrait des tablettes de bois d'une couche de cire pour y écrire.
Cet intéressant produit sert toujours dans les moulages délicats, moulages à cire perdue, par exemple.

Mis en bâtons colorés, il sert à cacheter des lettres et à conserver une marque, sceaux des traités et des actes officiels, remarquables par leurs gravures, au cours de l'histoire

Les "cires à mâcher", il s'agit de la cire tendre de l'opercule des rayons que l'on enlève au couteau, de la cire véritable produite par l'abeille bien nourrie.
En les mastiquant, on fortifie les muscles des mâchoires, on renforce les glandes salivaires et on tonifie les gencives, mieux qu'avec les "chewing-gums".
La supériorité de la cire d'abeille tient aux essences antiseptiques et dynamisantes de la cire vierge, non chauffée. Leur association aromatique purifie la denture et en rétablit la flore normale, favorisant la lutte contre les caries.
Un tel embaumement de la bouche s'étend jusque dans le cavum et dans les poumons.
Aussi le mâchage quotidien d'un "berlingot" d'opercule qui, par son effet énergique et par la chaleur de la bouche, libère des odeurs balsamiques, est à recommander aux asthmatiques, aux fragilisés des bronches, aux sinusiteux, aux perpétuels enrhumés et à tous ceux qui affrontent les brouillards et les rigueurs de l'hiver.

La "cire blanche" de la cosmétologie est celle des abeilles qu'on a fondue en plaques peu épaisses et qu'on a exposée à l'air et au soleil.
Au contact de l'atmosphère et de la lumière, des oxydations se produisent peu à peu qui "brûlent" des colorants.
Cette cérification peut se faire aussi à la vapeur d'eau dans un cérificateur, ou par des substances oxydantes telles que l'eau oxygénée. Le premier procédé, d'ailleurs le plus ancien, est certainement le meilleur.